Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Alfio, ti seguo da tanti anni con sincera ammirazione per le tue vignette di
satira politica dove non sei secondo a nessuno.
Nemmeno al grande Giannelli, che ha avuto ed ha vita più facile al “Corrierone”.
Negli ultimi dieci anni hai avuto un “crescendo ” inarrestabile, nonostante
la continua ostilità del Sinistrume più becero.
Chi ti scrive e’ un tuo coetaneo ed un sostenitore della Causa Giuliano-Dalmata.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
forse è meglio cogliere soldi che ciliegie?
offtopic
Er mortorio: il sonetto dell’epitaffio di Aldo Fabrizi
Appresso ar mio num vojo visi affritti,
e pe’ fa’ ride pure a ‘ st’occasione
farò un mortorio con consumazione,
in modo che chi venga n’approfitti.
Pe’ incenso, vojo odore de soffritti,
‘gni cannela dev’esse un cannellone,
li nastri – sfoje all’ovo e le corone
fatte de fiori de cocuzza fritti.
ma che burino!
Alfio, ti seguo da tanti anni con sincera ammirazione per le tue vignette di
satira politica dove non sei secondo a nessuno.
Nemmeno al grande Giannelli, che ha avuto ed ha vita più facile al “Corrierone”.
Negli ultimi dieci anni hai avuto un “crescendo ” inarrestabile, nonostante
la continua ostilità del Sinistrume più becero.
Chi ti scrive e’ un tuo coetaneo ed un sostenitore della Causa Giuliano-Dalmata.
grazie skoll